Patrick Liaud, 

NATURALISTE, TAXIDERMISTE, ENTOMOLOGISTE 

Meilleurs Ouvriers de France / Champion d'Europe 2002 et 2006 

Les premiers exemplaires recensés datent de 1862.

Les pêcheurs japonais ont inventé leur propre façon de garder la trace des prises dignes d'un trophée. Ils appelaient ça Gyotaku :

« Gyo » signifie poisson et « taku » signifie impression.

Ils emmenaient du papier, de l'encre et des pinceaux en mer avec eux. La technique d’origine consiste à recouvrir le poisson d’encre de Chine et y appliquer un papier de riz puis le frotter avec sa main avant de le décoller pour y découvrir l’empreinte.   
L'artiste n'a plus qu'à peindre délicatement l'œil au pinceau. Pour la touche finale, l'artiste utilise un « hanko », c'est-à-dire un cachet, et signe son travail.

Il n'y a pas deux tirages identiques.

Le Gyotaku

D'accord, ce n'est pas de la taxidermie, mais cela demande quand même un poisson et une technique à maîtriser qui n'est pas si évidente que cela. Et comme pour beaucoup de choses que j'ai pratiquées, je n'ai pas eu la chance d'avoir quelqu'un pour m'initier.

De l’encre de chine, un pinceau, du papier wenzhou et un poisson

après avoir appliqué de l’encre sur le poisson, déposé la feuille de papier dessus

avec vos doigts caresser le papier pour imprimer  le poisson dans ses détails

retirer la feuille délicatement, y peindre l’oeil

signer avec votre hanko

puis encadrer

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